jeudi 5 avril 2012

le pain





Comme d’habitude, sur l’image du plafond blanc je me suis réveillé
Qui me dit bonjour à chaque jour au point que je me suis ennuyé
En passant par un jardin abandonné je me suis dirigé
Vers une porte agressée  par les rouilles et les années
Vers un passage reconnaissant la générosité du mon père qui l’a crée
Je marche les yeux encore fermés et une deuxième porte s’ouvre pour me serrer
Entre deux corps ou je ne vaux qu’un demi dinar dans le pain de la journée
Des centaines d’étudiants qui font semblant d’ignorer et d’oublier
Le futur qui devient compliqué et un rêve d’un job qui devient irréalisé
Encore une fois une bousculade pour acheter le pain au chocolat de la matinée
Un café essentiel pour la journée et des visages fatigués avant de commencer
Pitié pour ces gens qui sont obligés à courir et à se précipiter
Afin d’arracher et de mériter ce fameux pain trop salé
Dont les uniques ingrédients sont leurs sueurs et leurs semés
Dieu merci, Allah merci pour tout ce que vous avez donné
Mais, je vous prie de pardonner tous ceux qui ont dérivé
Dans cette course infinie ou ils ont fondu et laissé tomber
Leurs prières, leurs valeurs et leur humanité oubliée
Rien que le bruit de l’argent et de la monnaie qui les réveillaient
Sourds muets ils étaient affolés et paniqués
Et séparément de votre direction ils étaient retournés et égarés
C’est bien comme ça que je me suis senti cette journée
Et ça ne m’a jamais empêché de re-goûter  ce pain si bon et délicieux.

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