Comme d’habitude, sur l’image du plafond blanc je me suis
réveillé
Qui me dit bonjour à chaque jour au point que je me suis
ennuyé
En passant par un jardin abandonné je me suis dirigé
Vers une porte agressée par les rouilles et les années
Vers un passage reconnaissant la générosité du mon père qui
l’a crée
Je marche les yeux encore fermés et une deuxième porte s’ouvre
pour me serrer
Entre deux corps ou je ne vaux qu’un demi dinar dans le pain
de la journée
Des centaines d’étudiants qui font semblant d’ignorer et d’oublier
Le futur qui devient compliqué et un rêve d’un job qui
devient irréalisé
Encore une fois une bousculade pour acheter le pain au
chocolat de la matinée
Un café essentiel pour la journée et des visages fatigués
avant de commencer
Pitié pour ces gens qui sont obligés à courir et à se précipiter
Afin d’arracher et de mériter ce fameux pain trop salé
Dont les uniques ingrédients sont leurs sueurs et leurs
semés
Dieu merci, Allah merci pour tout ce que vous avez donné
Mais, je vous prie de pardonner tous ceux qui ont dérivé
Dans cette course infinie ou ils ont fondu et laissé tomber
Leurs prières, leurs valeurs et leur humanité oubliée
Rien que le bruit de l’argent et de la monnaie qui les réveillaient
Sourds muets ils étaient affolés et paniqués
Et séparément de votre direction ils étaient retournés et
égarés
C’est bien comme ça que je me suis senti cette journée
Et ça ne m’a jamais empêché de re-goûter ce pain si bon et délicieux.
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